Une semaine avec Aloe Blacc

A l’heure où les crises et les réformes économiques continuent de faire parler d’elles à travers le monde, une chanson intitulée “I need a dollar” a illustré ce mal-être tout au long de l’été (le morceau a aussi fait office de bande originale pour la série How to make it in America, diffusée sur HBO). Produite à juste titre par Truth & Soul, on y retrouve tout le groove et la soul d’un certain Aloe Blacc, ainsi qu’un texte engagé dénonçant la précarité et l’individualisme.

Avec une tournée de 5 dates en France, Aloe Blacc, rappeur multi-instrumentiste éclectique s’essaie à la soul et vient défendre son nouvel album Good Things, sorti il y a quelques jours. Vous pourrez ainsi le retrouver sur différentes scènes de l’hexagone durant cette semaine :

11/10 : Marseille (13), au Cabaret Aléatoire 12/10 : Lyon / Feyzin (69), à L’Epicerie Moderne 13/10 : Bordeaux (33), au Rock School Barbey 14/10 : Paris (75), au Trabendo (COMPLET) 15/10 : Tourcoing (59), au Grand Mix

Signature du label Stones Throw (crée par le deejay rappeur producteur Peanut Butter Wolf), Aloe Blacc n’en n’est pas à son premier coup d’essai : rappeur dans le milieu des années 90 au sein du groupe Emanon, aux côtés du producteur Exile, il démarre sa carrière solo en 2006 avec Shine Through. En 2010, il entame donc un virage artistique où il mêle soul et politique. Sur sa reprise de “Femme Fatale” des Velvet Underground, qui vient d’être portée à l’écran, il aborde également des sujets plus légers en première lecture mais faut-il lire entre les lignes et y voir une nouvelle fois un message dénonçant la manipulation ?