Découvrez les coulisses du clip « Don’t Say No More » de Kida et Hcue ainsi que leur interview

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hcie

Bonjour Hcue et merci de nous accorder de ton temps. Aujourd’hui on te reçoit pour le tournage du clip “Don’t Say No More” en duo avec Kida, tu peux nous en parler un peu ? 

C’est en fait un titre que j’ai écrit avec un pote à moi, Gage. En fait je suis parti au Kosovo il y a quelques mois de ça avec mon manager parce que on voulait découvrir d’autres influences, avec des gens qui aiment bien voir ce qui se passe un peu à gauche à droite pour dénicher des talents. Et donc on est parti au Kosovo et on a rencontré les producteur ZzapNChris de là-bas. On a bossé ensemble, ils m’ont proposé quelques titres mais par contre le morceau Don’t Say No More, on ne l’a pas bossé ensemble mais quand ils me l’ont fait écouté, j’ai directement accroché sur la prod. Donc j’ai décidé de sauter sur la prod et d’en faire un morceau. Le thème m’a tout de suite parlé et comme je l’ai dit, la prod m’a séduite et ça s’est fait directement au feeling.

C’était pas difficile la barrière de la langue quand tu es allé au Kosovo ? 

Non ça allait parce que on échangeait en anglais, j’ai un chouia d’anglais qui me reste (rires). Eux ils parlaient aussi anglais donc c’était facile de communiquer. Tu connais hein, la langue internationale même si c’était pas évident pour moi, on s’est remis au cours hein (rires).

Comment c’était de travailler avec les producteurs ZzapNChris ? Parce que ils ont une grosse notoriété au Kosovo 

Exactement, ils sont très connus là-bas mais ce qui était bien c’est qu’ils avaient aussi cette envie d’export. Ils avaient envie de voir du pays et de voir d’autres choses donc ça tombait parfaitement bien. C’est pour ça que Zzap est avec nous aujourd’hui sur le lieu du tournage et ce sont des mecs qui sont ouverts. Forcément, quand tu commences à bosser avec des gens et que tu mets en avant les relations humaines, forcément tu accroches avec des gens qui ont la même vision des choses que toi et qui vont dans la même direction, du coup ça a facilité l’échange parce que c’était des mecs super ouverts d’esprit.

En plus au Kosovo, il y a des artistes qui percent à l’international à l’image de Rita Ora, Bebe Rexha, Dua Lipa ou encore Era Istrefi 

Oui, exactement en plus Rita Ora c’est une artiste avec laquelle on a déjà bossé avec le Wati B. On va pas se mentir, le fait d’avoir travaillé avec une artiste de là-bas, ça a favorisé le fait que je me rende au Kosovo pour travailler avec d’autres artistes locaux. J’allais là-bas en connaissant des choses et ça m’a permis de voir qu’il y avait des choses intéressantes qui s’y passaient. Comme par exemple il y a un rappeur qui vit aux Etats-Unis et qui s’appelle Action Bronson qui est albanais. Donc par rapport à tout ça, je me suis dit qu’il y a une culture là-bas du coup, ce serait bien d’aller y faire un tour.

Et y vivre aussi ? 

(Rires) Oui, y vivre aussi. Tu sais là-bas c’est cool hein ! C’est différent de la France et de ce qu’on connait pourquoi. Mais bon, après je vais pas te mentir si je visite un endroit et que je me dis que j’aimerais y vivre, je vais être en galère après, j’ai pas assez d’argent (rires).

Tu prépares 2017, avec un nouveau projet ? 

Oui c’est ça, c’et l’idée. Un single pour l’instant et de vraiment mettre la lumière sur moi avec différents titres qui vont s’enchainer à chaque fois pour surprendre les gens.

Comment vois-tu le métier de DJ en 2017, c’est plus difficile ? 

Moi, personnellement je vais te donner un exemple. Avant de commencer je me faisais appeler DJ Hcue et maintenant Hcue. Pourquoi ? Parce que, sans prétention aucune, je me considère pas comme uniquement DJ parce que j’ai commencé par rapper et danser donc j’ai tout ça en moi et le “DJ-ing” c’est toujours en moi, c’est mon 1er amour, c’est quelque chose que j’ai toujours kiffé. Dès mes début, j’aimais faire danser les gens sur les musiques du moments mais maintenant, et ce depuis mon changement de blaze, je m’arrête pas à ça. Par exemple, je suis producteur, je fais des prods, j’écris et j’adore danser quand je suis sur scène. Donc je ne me considère pas uniquement comme un DJ, je veux pas m’enfermer dans cette case. Donc c’est difficile de répondre à la question parce que moi je fais des tournées et je m’amuse, plus seulement comme un DJ mais un artiste et donc c’est plutôt facile pour moi (rires).

Et rapper, ça te dit plus rien ? 

Peut-être sur l’album, je vais peut-être lâcher un hit (rires). Mais franchement, non, même si ça me sert beaucoup dans l’écriture des textes ou quand je produis. Ca me sert énormément parce que j’arrive à voir comment les gens peuvent recevoir mon texte et comment ils rebondissent. Donc écrire comme un rappeur oui, mais rapper ça me dit plus rien.

Un style à la DJ Khaled, juste appeler les gens pour qu’ils participent à ton album, c’est ça ? 

Oui voilà, puis comme je l’ai dit, je kiffe écrire et même si c’est pour les autres pour qu’ils puissent poser sur mon projet comme l’a fait Kida. J’ai l’intention d’écrire pas mal de textes pour mes projets futurs et comme je sais exactement là où je veux aller et ce que je veux véhiculer, ce sera l’idéal.

Est-ce t’as un album de prévu bientôt ? 

Ah… On reste à l’écoute (rires).

Et si t’avais un album, il ressemblerait à quoi ? Quelles seraient les influences qu’on pourrait retrouver ? 

Si je fais un projet, ce sera des titres dans la veine de celui que j’ai fait avec Kida, Don’t Say No More. Je suis quelqu’un qui a beaucoup d’influences de part mes origines et de part mes voyages où j’ai rencontré beaucoup de gens et des styles musicaux différents. Je l’écoute de l’afrobeat comme de l’électro, du rap, un peu de tout quoi.

Quelles sont tes claques du moment, les titres qui t’ont marqué ? 

Alors, qu’est-qui m’a giflé ? En ce moment, forcément Drake. J’aime bien son ouverture d’esprit et là il est en train de faire un gros travail, super bien et propre. C’est ça qui me parle beaucoup en fait, j’aime bien l’ouverture d’esprit. Drake, c’est un américain qui bosse avec Wizkid et qui s’ouvre. Ensuite, tout ce qui est de la musique de ON Records (Ndlr : label de Kida, où il y a différents artistes tous produits par ZzapNChris). Ils font vraiment du bon son. Il faut aller checker ça parce que il y a de très bons titres avec de vraies artistes talentueux. Après y a aussi les artistes de la Wati B aussi, d’office ! Justement, j’avais commencé avec la Sexion D’assaut en 2002 et depuis on s’est plus quittés.

En parlant de Wati B, est-ce que ça a changé quelque chose le fait que ça ait explosé il y a quelques années aux yeux du grand public ? 

Ah oui ça c’est sûr, forcément ! Moi ça m’a permis de faire beaucoup de scènes et de voir différentes personnes. De pouvoir voir différentes cultures. Ca m’a grave aidé et ça m’a fait kiffé c’est sûr. Parce que avant avec la Sexion et maintenant avec Black M, on fait des scènes un peu partout dans le monde. Bien que moi, en tant que DJ j’ai pas mal voyagé, j’ai fait beaucoup d’étrangers mais franchement oui c’est un truc qui a changé beaucoup de choses pour moi.

En parlant de Drake, certains parlent beaucoup de l’appropriation de culture qu’il fait et plus globalement dans l’industrie, certains font ce reproche à d’autres artistes. T’en penses quoi ? 

Moi je le connais pas personnellement mais extérieurement parlant moi je trouve que c’est une bonne chose le métissage. Ce qu’on lui reproche c’est un peu tiré par les cheveux quand même. C’est vrai que quand t’as des gens qui sont “pro” quelque chose, ils vont toujours chercher midi à quatorze heure mais c’est magique. Personnellement, moi je trouve que c’est top. Regarde, un mec comme Wizkid qui est super côté en Afrique et un peu en Europe. Mais avec Drake, ça l’ouvre encore plus au monde entier parce que c’est Drake. Quand les artistes ne le font pas,  les gens disent qu’ils ne mettent personne en lumière et qu’ils sont égoïstes et quand ils le font on le critique. Mais après, je le connais pas personnellement, je sais pas dans quel état d’esprit ils sont mais de manière générale c’est quelque chose de très bien d’aller chercher d’autres influences, de ramener d’autres délires parce que Drake il a sa façon de poser, son côté Soul et Hip Hop. Et mélanger les 2, c’est lourd et moi c’est ce que je fais. Après y a des gens qui vont dire que je me suis approprié des rythmes et des influences du Kosovo mais le truc c’est que c’est lourd ! (rires)

Tu penses quoi de l’industrie du disque aujourd’hui ? 

Musicalement parlant, ce dont je me rends compte c’est que y a pas mal d’ouvertures et c’est un truc que je kiffe. Les artistes ont plus de visibilité et de moyens de percer. Que ce soit des artistes comme Omarion ou French Montana, ils mélangent des trucs et l’industrie s’en porte bien. Après des fois le problème quand on reprend des sonorités d’autres influences, les choses peuvent se ressembler et certains artistes font la même chose.

Et pour toi, la musique c’était mieux avant ? 

Bah je peux pas dire ça, c’est différent. Chaque temps est différent et…(rires) ça me rappelle d’ailleurs une anecdote avec mes potes où on se lançait des débats en mode qui a eu le plus d’impact, Michael Jackson ou Elvis Presley ? Bah en fait, c’est des temps tu vois. A son époque, Elvis a fait des dingueries et à la sienne, c’était la même chose pour Michael Jackson. Moi je suis pas quelqu’un qui va dire c’était mieux avant ou alors maintenant. Je dis que c’est différent et après ce qui s’est fait avant sert pour aujourd’hui et ce qui se fait aujourd’hui, servira pour demain et ainsi de suite. En tout cas c’est ce que je dis aux jeunes, que ce soit avant ou maintenant y a toujours eu de la musique pourrie, même si c’est subjectif quoi.

On reste dans les débats, toi tu serais plus Tupac ou Biggie ? 

Personnellement, je suis plus pour Biggie, mais pas pour le personnage mais parce que j’ai plus été marqué par le rap de New-York. Au niveau Hip Hop, j’ai vraiment été giflé par Nas, Jay Z, Biggie. Cela dit, à la base, même Tupac était de la east coast. C’était 2 influences différentes même si j’apprécie Dre, j’ai plus kiffé tout ce qui était new-yorkais, même au niveau de l’attitude ça me parlait plus.

Quels seraient les feats de dingue que tu aimerais avoir sur ton projet ? 

Alors, je vais le dire bien fort pour que mon label entende qui est juste derrière toi (rires). Je suis sûr même toi tu ne t’y attends mais ce serait Coldplay. Franchement le jour où je fais un feat avec eux, d’ailleurs je connais même pas le nom du chanteur…

Chris Martin

Oui voilà, le jour où je fais un feat avec lui, je peux arrêter la musique tranquillement. Ce mec là je l’aime trop, c’est pareil pour moi. Pour moi, c’est un mec qui dégage un truc. Même si je le connais pas personnellement et qu’il soit dans un registre pop/rock, il a une ouverture d’esprit. Quand je vois comment il fait ses sons et son attitude, parce que je suis ce qu’il fait, et franchement je trouve ça trop lourd. C’est un gars avec qui j’aimerais bosser !

Mais le gars est Hip Hop en plus, il a travaillé avec Kanye West ou encore Rihanna. Tu peux envoyer une petite note et gratter un feat 

(Rires) Oui, ils le savent déjà hein mon label.

Dernière question, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2017 ?

Que je continue à progresser, qu’il y ait de plus en plus de personnes qui aient accès à ma musique et plus de personnes qui l’écoutent. Pouvoir continuer à composer et toucher le plus de monde possible.

C’est tout ce qu’on te souhaite en tout cas, merci beaucoup !

Avec plaisir et d’ailleurs je voulais faire un gros big up à mon gars, Daddy K (Ndlr : DJ Hip Hop/RnB connu en Belgique, l’équivalent de DJ Cut Killer en France) vu que tu viens de Belgique. C’est mon gars sûr et certain ! (Rires)

 

kida

C’est au tour de Kida maintenant de passer à l’interview :

 

Bonjour Kida et merci de nous accorder du temps pour l’interview. Tout d’abord, comment t’es venue l’idée de ce feat avec Hcue sur “Don’t Say No More” ? 

Il y avait une collaboration entre mes producteurs ZzapNChris et Hcue. La team de Hcue voulait qu’on fasse un truc ensemble et ils me voulaient sur le morceau. Ca s’est fait naturellement surtout que la chanson est une bonne chanson et qu’elle a reçu un bon retour dès sa sortie. Moi ça m’a vraiment plu de travailler avec eux sur cette chanson. Le morceau fait très hit d’été et c’était un truc que j’avais pas fait auparavant, une collaboration avec un artiste d’un autre pays. C’est pour cette raison que ça m’a vraiment plu de le faire parce que c’était un petit tramplin pour l’international surtout que le titre est en anglais.

Donc Hcue est venu au Kosovo pour travailler avec vous, comment ça s’est passé ? 

Il est venu au Kosovo et on a enregistré toute la chanson là-bas. Ils sont venus pour 2-3 jours et c’est le temps qu’il nous a fallu pour tout boucler que ce soit la mélodie ou l’instru. C’était facile pour moi parce que j’ai eu le temps de bosser la chanson avant qu’il vienne de mon côté et je savais comment ça allait se passer. Donc ça s’est super bien passé et l’accueil de la chance a été au top de la part du public autant français que kosovar. Mais je pense que il y aura encore plus de personnes qui vont l’aimer surtout que le clip va bientôt sortir comme on est en train de le tourner aujourd’hui, à Paris.

A quoi doit-on nous attendre pour ce clip, quelle genre d’ambiance ? 

Ce sera comme un clip d’été où je serais avec mes amis, dans les studios avec mes producteurs. Y a aussi une scène qu’on tourne actuellement ici à Paris dans un appartement. L’ambiance est top et la vue est magnifique et j’y serais avec mes amies. On est en train de s’amuser et de bien rigoler. Y a aussi une scène qui se fait à l’extérieur à la tour Eiffel. C’est une scène avec une voiture où l’on fait que passer. C’est très furtif mais c’est d’une sobriété et d’une attraction. On a essayé de capturer des moments simples et sobres, à l’image du clip.

Tu as pensé quoi de Paris, c’était ta 1ère fois ? 

Oui, c’était ma 1ère fois et je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de visiter parce que j’ai pas eu le temps avec le clip et ça me fait un peu mal (rires). Mais je pense que je vais revenir ici, cette fois-ci juste pour le plaisir et bien profiter de la ville parce que elle est magnifique.

Est-ce que tu comptes te mettre à chanter en français et conquérir la France ? 

(Rires) Malheureusement, je connais pas encore la langue mais si j’apprends plus tard, ce serait avec plaisir.

On pourra t’apprendre si tu veux ? 

Oui, y a moyen de faire quelque chose (rires).

Une question un peu plus intime, comment t’es rentrée dans la musique ? 

En fait, la musique m’est venue de la danse. Avant de chanter, j’ai fait beaucoup de danse plus Hip Hop. A partir de ce moment là, j’ai rencontré mon manager mais aussi mes producteurs quand j’avais 13-14 ans et c’est comme ça que tout a commencé et maintenant ça fait 7 ans que ça dure. Je prends les choses comme elles viennent, très sereinement et je profite de la musique.

J’ai vu que tu as sorti un clip il y a 2 mois, un autre il y a 6 mois. Tu sors tes clips très rapidement ! 

(Rires) D’habitude, si tu veux être un chanteur avec de l’exposition, il faut être actif. Personnellement, j’aime ce que je fais et j’aime sortir de nouveaux trucs très souvent. J’aime bien que les gens puissent voir ce que je fais et ce que j’aime faire, à travers mes clips. Là, j’ai la chanson Don’t Say No More qui est sortie, bientôt avec le clip, mais dès que ce sera fini, je me mettrais directement au studio et je sortirais quelque chose de nouveau. Ce sera un morceau d’été, rythmée et je pense que j’aurais pas le temps de m’arrêter.

Je sais qu’au Kosovo, tu fais beaucoup de scènes et que tu passes pas mal de temps au studio. Comment tu fais pour gérer tout ça et avoir une vie privée ? 

C’est normal qu’avec la notoriété, la question de la vie privée est très difficile mais pour moi ça reste simple. Je sors, je me balade, j’ai de l’amour pour ma famille, pour mes fans. Donc c’est vraiment simple pour moi et ça n’a pas d’impact négatif sur ma vie privée.

Est-ce que t’as d’autres collaborations à l’internationale de prévues ? 

Pour l’instant, non. Il y a déjà le morceau avec Hcue et j’attends de voir ce qui pourrait se passer par la suite. Mais en tout cas, mon prochain titre sera en albanais.

T’as déjà un truc de prêt ? 

Non pour l’instant, il n’y a que le beat (rires)

Tu travailles beaucoup avec ZzapNChris, comment ça se passe au studio avec eux, comment vous faites une chanson ? 

Je suis en contrat avec eux et leur label depuis un certain temps. Je me sens tranquille avec eux et très libre. Ils savent à chaque fois ce que je veux et on fait notre travail très naturellement. Moi aussi je sais ce que je veux et je sais aussi que je peux le trouver en studio avec eux, ils m’écoutent beaucoup et c’est vraiment une collaboration qu’on a. Je me sens comme si j’étais à la maison et ça fait 7 ans que ça dure.

Tu penses quoi de la musique du Kosovo, surtout qu’il y a beaucoup d’artistes qui percent aux USA comme Era Istrefi ou Rita Ora ? Tu comptes suivre leurs pas aussi ? 

J’ai pas encore emprunté ce chemin mais je travaille et ce qui doit arriver, doit arriver. C’est un objectif que je me fixe ça c’est sûr mais il faut se laisser le temps. Je pense qu’un jour ça pourrait arriver donc on y croit !

Le featuring de rêve que tu as ? 

Je sais même pas qui te dire tellement il y a beaucoup d’artistes mais Rihanna est une d’entre elle. Mais impossible de choisir là tout de suite parce que j’en aime tellement qui sont talentueux.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2017 ? 

Tout le meilleur mais avant tout, la santé car c’est le plus important et par après le succès.

Merci beaucoup pour cette interview

Merci à vous !

 

 

 

 

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