La 6ème session du Sankofa Soul Contest aura lieu le 15 janvier à La Petite Halle de la Villette.
L’oiseau Sankofa se pose à «La petite Halle de la Villette», pour la suite de ses aventures et continuer de découvrir et mettre en lumière les plus belles voix de la Soul !
Une salle lumineuse, située sur un site hautement culturel, idéale pour une ambiance musicale chaleureuse et intimiste dans un style jazz café. Toujours sous l’égide du talent de l’émotion et du partage. Ce tremplin 100 % LIVE est incontournable pour découvrir les talents d’aujourd’hui et de demain
La Petite Halle de La Villette
211, rue Jean Jaures
75019 Paris
Ouverture des portes à 20h, début du show à 20h30.
Préventes 10 euros : accéder aux préventes
12 euros le jour du show.
Une formule avec diner à 25€
INVITÉ D’HONNEUR : Thomas Mignot
Souvenez-vous. C’était au printemps 2012. En l’espace d’une reprise du Grenade de Bruno Mars, le candidat de la première saison de The Voice avait su convaincre Jennifer de se retourner sur cette voix au grain si particulier. Retourné, le public l’était aussi face à ses réinterprétations du Comme un Boomerang de Serge Gainsbourg (l’une de ses idoles en matière d’écriture) ou encore du Superstition de Stevie Wonder ; deux titres qui à eux seuls suffisaient à résumer le grand écart réussi de Thomas Mignot, entre héritage de la grande chanson française et influences de la soul américaine. Et si son aventure s’est arrêtée aux portes des demies finales du tremplin télévisé, c’est le début d’un rêve qui a commencé à grandir. Créer, plutôt qu’imiter.
C’était écrit : Thomas Mignot serait artiste sinon rien.
Deux ans plus tard, le jeune chanteur a fait son chemin. A son rythme – autant dire avec un sens inné du swing – et en travaillant d’arrache-pied sur son premier album avec le producteur Tefa, qu’il a rencontré après l’épisode The Voice. Et à en juger par la qualité des premières chansons écrites par ce grand enfant de 24 ans, plutôt un mal pour un bien. Après la mise à nu, au sens propre et figuré, du premier titre Le Désamour, où Mignot en finissait avec l’amertume d’une élimination précoce, il revient aujourd’hui avec le message « poptimiste » de Marcher sur La lune, deuxième single qui devrait convaincre ses détracteurs qu’en plus d’avoir une belle gueule, ce Mignot a des idées derrière sa tête. Derrière certains couplets faussement naïfs (« Certains me disent que je passe trop de temps à rêver »), on devine les années à chanter en solitaire (« du Prince, du Michael Jackson, du Chic… » confie-t-il) et la violence des portes prises sur le coin des lèvres avant de, finalement, parvenir à les ouvrir.
Message d’espoir pour la liberté de penser (le juré Florent Pagny appréciera) dans un monde étriqué, Marcher
sur la lune signe l’envol de cet artiste complet, à la fois auteur et compositeur, danseur et musicien accompli (il a appris le piano avec le fils du jazzman Maurice Vander). « Quand je dis quelque chose, je le dis en musique » ajoute Mignot, avec ce besoin naturel qu’ont les grands artistes d’expulser leurs chansons pour les confronter à l’avis du public. Et non pas des spectateurs.
Engagé dans une époque où tout ne prête plus forcément à sourire, Thomas Mignot souhaite donc « offrir des chansons personnelles qui aident les gens à aller mieux ». A la fois humaniste dans le fond et pop dans la forme, un écho au Happy de Pharrell Williams qui devrait certainement lui permettre d’être reconnu en tant qu’artiste, plutôt que d’être connu en tant que star de prime time. Une seule certitude, avant la sortie de son premier album : ici au moins, la voix de Mignot ne sera pas sans issue.
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