TGT, 3 Kings : retour sur le concert des 3 Rois du RnB à Paris

Audrey est une passionnée de musique et plus particulièrement de RnB. Bercée depuis son plus jeune âge par des artistes comme Next, LSG, Jodeci, Dru Hill, Dave Hollister, Keith Sweat ou encore Joe, elle partage sa passion avec le goût du voyage et de la photographie. Agent de voyages de formation, elle aime se rendre régulièrement à l’étranger afin de savourer et d’immortaliser ces instants musicaux uniques lui permettant ainsi de réunir ses trois exaltations en même temps.
Présente à l’Olympia pour ce concert exceptionnel, elle nous propose de revivre l’évènement à travers sa review pour SoulRnB.com.

Lorsque j’ai vu et rencontré Ginuwine à Londres en Novembre 2013, il nous avait promis de revenir avec TGT, le groupe qu’il a composé avec ses deux « frères » Tyrese et Tank. Mais j’étais loin d’imaginer que je le reverrai si vite. Après des semaines d’incertitudes et grâce à Gérard Drouot Productions, nous avions enfin notre date TGT en France.

Le rendez-vous était donc pris le 31 Mars 2014 pour une date unique à Paris dans la mythique salle de l’Olympia et, qui plus est, au premier rang pour mon plus grand plaisir. L’euphorie de la nouvelle passée, un doute subsistait : le public français serait-il au rendez-vous ?
C’est assez tardivement que j’arrive dans la salle. Il est 20h45 et à mon agréable surprise la salle est comble. L’hôtesse nous précisant même qu’ils ont dû rajouter des sièges.

Nous y sommes, il est 21h, l’attente se fait insoutenable, le public s’impatiente et scande le nom du groupe. Lumières tamisées, Tyrese, Ginuwine et Tank font leur entrée sur scène en smokings noirs et blancs, tels de vrais gentlemen.
Le premier set à trois débute par les langoureux Take It Wrong, Weekend Love, OMG, Burn Out et finit en apothéose avec le jouissif  Explode (c’est le cas de le dire) et cette magnifique voix de Tank. Le ton est donné, l’ambiance promet d’être torride.

Après cette mise en bouche alléchante, l’éclairage diminue pour laisser place à un piano accompagné de la voix chaude, envoutante et puissante de Tank. Il s’agit pour moi de la plus belle voix du trio. Il entame son set solo avec le classique Maybe I Deserve, puis enchaine avec le touchant I Can’t Make You Love Me.

Il fera monter une demoiselle sur scène pour l’aider à tenir son micro, non sans faire quelques allusions et sous-entendus, lui demandant si « c’est la première fois » ou encore en lui précisant « qu’elle a besoin de ses deux mains pour le tenir ». Quel prétentieux.
Pour finir, il interprètera le titre Please Don’t Go, déboutonnera les trois premiers boutons de sa chemise avant de quitter la scène en nous laissant sur notre faim. Petit joueur.

C’est à présent au tour de Ginuwine. Je dois avouer que c’est celui que j’attendais le plus. Il n’est pas, à mon sens, le plus impressionnant des trois vocalement mais certainement le meilleur danseur et « entertainer » du groupe. Pour l’avoir vu à Londres et Berlin la veille, je savais de quoi il était capable.

Nous avons eu droit à un medley composé des hits Hell Yeah,  Sex, When Doves Cry ainsi que In Those Jeans et So Anxious.
Il n’hésite pas à venir au devant de la scène saluer ses fans du premier rang et entame quelques pas de danses. Faisant mine de s’échauffer, il déclenche l’hystérie la plus totale lors des premières notes de son tube Pony. L’Olympia s’enflamme.

Ginuwine – Pony (Live)

Le dernier set solo est celui le plus attendu par les fans, Tyrese entre sur scène.
Le fer de lance du groupe interprète deux de ses classiques How You Gonna Act Like That et Sweet Lady avant de terminer avec Stay, le single de son dernier album solo.
Ses gestes suggestifs feront monter encore d’un cran la température.

Le groupe revient ensuite pour reprendre un medley de quelques grands classiques du RnB pour le plus grand bonheur des inconditionnels. Ils nous interprètent alors Are you ready, Freek’n U (du groupe Jodeci), Poison (Bell Biv Devoe), I’m Going Down (Mary J. Blige). Ce fut pour moi un des moments forts de ce concert, empreint d’une grande énergie et d’interaction avec le public.

Ils termineront avec les trois tubes de leur album 3 Kings : I Need , Next Time Around et Sex Never Felt Better où certaines auront même osé jeter leur soutien-gorge.

TGT – I Need (Live)

TGT – Next Time Around (Live)

TGT – Sex Never Felt Better (Live)

Tyrese clôturera le show en disant qu’un concert sold-out à Paris était un pari incroyable et un vrai challenge. Il précise que malgré leur grande fatigue, ils feront une photo avec chacun d’entre nous et donne rendez-vous à ceux qui le souhaitent dans le hall, en omettant de mentionner le prix, 50 euros, pour lesquels une cinquantaine de chanceux ont eu droit à un bonjour, une photo et au-revoir.

Quoi qu’il en soit, je repartirai avec le souvenir d’une belle photo (enfin trois), des bisous et les remerciements répétés du groupe pour avoir fait le voyage à Berlin la veille et Paris le lendemain pour les voir accompagnée de mon amie.

C’était, pour moi, le meilleur concert de l’année. Tyrese, Ginuwine et Tank ont été incontestablement les « 3 Rois » du RnB ce soir là.