24K Magic, la chronique de l’album de Bruno Mars

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Quatre ans ! C’est le temps qu’aura mis Bruno Mars à ENFIN nous délivrer son dernier album nommé modestement 24K Magic, succédant ainsi à Unorthodox Jukebox sorti en 2012. Réelle machine à tubes tout au long de sa (jeune) carrière (Grenade, Just The Way You Are, Locked Out Of Heaven, Treasure…), le bonhomme n’est plus à présenter, pas besoin d’être un aficionado du R&B pour le connaître. Si jamais il restait une poignée de personnes ignorant l’existence du beau gosse latino, le hit planétaire Uptown Funk, issu de l’album de Mark Ronson, n’a probablement pas manqué de remettre les pendules à l’heure. (Et si malgré tout vous connaissez un(e) ami(e) n’ayant jamais entendu parler de lui, pensez à le/la faire sortir de sa grotte hahaha).

Revenons-en à nos moutons… Quatre ans ! Vous imaginez à quel point c’est LONG ? En 4 ans, Trump a pu passer de vieux fou de télé-réalité à président des Etats-Unis. En 4 ans, Bruce Jenner est devenu(e) Caitlyn Jenner. En 4 ans,  t’as eu le temps de chanter Let Me Love You pour séduire tes nouvelles conquêtes et tu l’as fait 16 fois vu que toutes tes relations ne durent que 3 mois. (Bon, j’crois que vous avez saisi l’idée). Mais du coup, pourquoi est-ce qu’il a pris autant de temps notre ami Bruno Mars ? Voici une piste : on attendait tous un nouvel album, mais le mec est venu avec une vraie machine à remonter le temps.

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1. 24K Magic
2. Chunky
3. Perm
4. That’s What I Like
5. Versace On The Floor
6. Straight Up & Down
7. Calling All My Lovelies
8. Finesse
9. Too Good To Say Goodbye

Alors certes, l’album ne comporte que 9 titres, ce qui est peu par rapport aux standards actuels. Mais il faut se le dire, 24K Magic ne se rapproche en rien des standards actuels.  L’album est une énorme bouffée d’air frais, une grosse pincée de peps dans un paysage R&B trop stéréotypé, où la tendance des artistes à manquer de musicalité se veut de plus en plus criante. Un peu plus haut j’ai parlé de machine à remonter le temps, car c’est exactement ce dont il s’agit avec cet opus. L’album vous fait voyager jusque dans les années 80 pour vous rappeler l’âge d’or de la funk : ambiance festive et lumineuse, synthétiseurs, boîte à rythme et talk-box, tout y est ! Le voyage compte une escale dans les années 90, avec slowjam, soul et new-jack swing au rendez-vous.  Sincèrement, il est difficile de ne pas être conquis. 24K Magic revient aux origines de la black music pour lui rendre hommage, et il le fait avec brio. En tant que fan du genre, on ne peut qu’apprécier le résultat.

Bon alors vous connaissez la formule : j’vous donne mes titres phares de l’album (mais moins que 5 cette fois, vu qu’il n’y en a que 9 en tout). Vous, c’que vous avez à faire c’est : lire, kiffer, et aller écouter ça ensuite ! (Par contre, j’me permets de ne pas mentionner le lead single 24K Magic, pour la simple et bonne raison que vous le connaissez tous, sauf si vous vivez dans la grotte avec notre ami(e) mentionné(e) plus haut hahaha).

  • Chunky : Le son funky qui donne la pêche par excellence ! Mon groovomètre s’est enflammé dès la première écoute et il ne baisse pas d’un poil même si je n’en suis pas à ma première écoute. On sent l’influence d’un groupe comme Shalamar sur le morceau (groupe funk réputé des années 80), et le résultat est juste KIF-FANT ! J’mets au défi quiconque de ne pas avoir envie de danser en écoutant ce son
  • Versace On The Floor : On tient là le deuxième single de l’album, et celui-ci présente un énorme panneau « baby making music ». Avec ce pure slowjam façonné comme dans les nineties, rappelant les classiques du genre (Boyz II Men, Babyface, Gerald Levert), Bruno Mars nous donne là l’opportunité de nous réchauffer en présence de l’élu(e) de notre cœur en prévision de l’hiver qui approche. J’adhère !
  • Finesse : Je suis sur et certain que cette chanson aurait pu être interprétée par les New Edition, Guy ou Soul 4 Real, pour la simple et bonne raison que le titre transpire le new jack swing à plein nez ! Il ne manque qu’un clip pour confirmer ça : un groupe de mecs en train de présenter des chorégraphies endiablées sur fond de caisse claire, tous avec une coiffure afro coupée au carré, et, soyons fou, une brève apparition de Teddy Riley pour bien marquer le trait. Je rêve peut-être, mais avouez que le son est fait sur mesure pour ça !
  • Too Good To Say Goodbye : Parce que chaque bon album de R&B a sa chanson mélancolique sur fond de cœur brisée, j’étais obligé de mentionner ce morceau. On ne va pas se mentir : ce n’est pas le titre qui va révolutionner l’album, mais cela n’empêche que le travail est propre, les paroles nous parlent d’office, et en plus de ça, Babyface, le maître des chansons d’amour, a co-écrit le titre. Ce détail devrait déjà être suffisant pour que vous vous intéressiez à ce morceau !

C’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que vous avez kiffé la chronique, et si ce n’est pas le cas, vous feriez mieux de ne même pas le dire, histoire de ne pas avoir de problème…

N’oubliez pas: « I’m a dangerous man with some money in my pocket, keep up! »

(Blague à part, n’hésitez pas à nous donner votre avis dans les commentaires, on a hâte de vous lire !)

Osman.

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