De son passage marquant dans l’émission Nouvelle Star, en 2004, à son troisième album Où Je Vais, paru l’an dernier, Amel Bent fait son petit bonhomme de chemin… La chanteuse, qui démarrait sa troisième tournée début 2010, achèvera cette dernière par un ultime concert, le 18 Décembre prochain, au Zénith de Paris. L’occasion pour Soulrnb.com de rencontrer la jeune femme qui revient sur son parcours, sa façon d’entreprendre la musique et son implication dans tout ce qu’elle fait, et se livre à cœur ouvert sur les différentes étapes et anecdotes rythmant son quotidien d’artiste. Entretien avec Amel Bent…
Salut Amel ! Tu as fait du chemin depuis ta participation à la Nouvelle Star, en 2004. Quel bilan dresses-tu aujourd’hui de ton parcours ? Salut ! Et bien, pour tout te dire, je ne fais pas vraiment de bilan. Je pense, qu’à mon niveau c’est encore tôt pour tirer un quelconque bilan. Ca me paraitrait « prétentieux » de le faire. Vraiment ! Je me sens encore toute débutante (rires). J’ai l’impression que j’ai encore tout à faire, tout à prouver. Bien sur, avec l’expérience, je tire certaines leçons, certains enseignements. J’ai un parcours dont je suis très fière, j’ai appris et apprends encore plein de choses. En six ans, j’ai évolué en tant qu’individu, en tant qu’artiste et en tant que femme également. Mais voilà, je sais que je n’ai fait que 10% du chemin. C’est en tout cas ce que j’essaie de me dire pour continuer à avancer.
J’ai lu que tu avais étudié la psychologie mais que la musique avait toujours été ton rêve, tu l’as aujourd’hui exaucé. Tu as vendu des milliers de disques et as collaboré avec des grands noms du milieu… Si tu avais un prochain rêve à exaucer ? En réalité, ce n’était pas exactement mon rêve. Mon rêve était plus abstrait. Je ne rêvais pas d’être chanteuse, je me sentais déjà chanteuse. C’était plus l’envie d’être regardée, à un moment donné. Je ne pensais pas pouvoir faire de la musique, un métier. Ce que je veux dire, c’est aussi que j’ai dépassé le stade du rêve. Aujourd’hui, c’est l’inconnu. Je ne m’attache pas à des rêves, je les vis, je suis en plein dedans ! J’ai des objectifs, je me fixe des petits challenges ou des défis, mais le rêve, je suis dedans. L’objectif, c’est de ne pas me réveiller ! (rires)
(rires) Diam’s, Obispo, Aznavour, Kéry James… Y a-t-il quelqu’un d’autre avec qui tu souhaiterais travailler aujourd’hui ? J’avais un rêve, c’était de travailler avec Charles Aznavour, donc pour le coup, ça, c’est fait (rires). Sinon, tu sais, je suis très humaine dans ma manière d’entreprendre la musique. Je ne peux pas faire des morceaux juste parce que ça va faire du bien à ma maison de disques, j’ai besoin d’avoir un vrai feeling pour travailler. Pour te répondre, je dirais plutôt que je souhaite faire des morceaux avec des artistes qui vont me surprendre et le kiff, justement, c’est de ne pas du tout savoir avec qui je vais travailler. Là, pour mon prochain album, j’ai rencontré des gens. Je sais qu’il y a énormément de choses à faire avec eux, je ne veux pas trop en parler pour l’instant car il n’y a rien de concret, mais voilà, pour résumer, je travaille déjà avec des gens avec qui je n’aurais jamais imaginé collaborer et ça, c’est vraiment génial.
Tu as dit, je te cite, « C’était comme un déclic, en l’espace d’un instant, j’ai compris que tout le reste était secondaire. J’ai su que ma place était sur scène, et nulle part ailleurs. » C’est ça pour toi être artiste ? La scène, c’est la partie du métier que tu préfères ? Parfois, j’ai l’impression que la scène est devenue très accessoire avec le temps. Je ne sais pas, je me trompe peut être… Mais c’est le genre de questions qui revient souvent « Vous êtes sur scène, alors, vous êtes contente ? Vous préférez faire un album ou être sur scène ? », alors que pour moi, c’est d’une logique ! Tu es chanteur, donc forcément, ce que tu aimes, c’est chanter. Je ne préfère pas la scène à autre chose, simplement, si je ne suis pas sur scène, et bien, je ne suis pas chanteuse. La scène, c’est mon métier, le reste vient simplement se greffer à cette base. Personnellement, j’essaie de trouver du plaisir dans tout ce que je fais, avec toujours ce même objectif de transmettre et de partager.
Ca nous amène à la question suivante, tu es actuellement en tournée dans toute la France, tu clos cette tournée par le Zénith le 18 Décembre prochain. Quel est à l’heure actuelle ton meilleur souvenir, as tu une anecdote à nous raconter ? Tu sais je suis très basique (rires)… A chaque fois, c’est la première date. J’étais à Montpellier cette année, je crois.
Ah oui ? Pourquoi ? Et bien, c’est le début d’une autre étape. Il y a cette boulimie, cette envie de retrouver mon public. J’ai envie de « manger » les gens, une vraie cannibale (rires). Je me souviens, sur la deuxième tournée, j’avais tellement peur qu’il n’y ait personne dans la salle, étant donné que le deuxième album s’était trois fois moins vendu que le premier, que je suis partie dans un sacré bad trip. Je me disais « Bah, forcément, il y aura trois fois moins de monde à mes concerts ». J’étais vraiment stressée sur ma première date, je n’arrêtais pas de demander « Il y a du monde ? Il y a des gens ? », et on me répondait « Oui, Amel ! C’est complet. » Du coup, quand je suis arrivée sur scène, j’ai sauté dans la foule, comme un rockeur (rires) ! Chose que n’a pas trop appréciée mon régisseur ! En plus, je chantais pieds nus (j’ai souvent chanté pieds nus pendant ma deuxième tournée), donc voilà, les pieds nus, des bouts de verre par terre, personne à la sécurité et toi, tu sautes dans la fausse alors que tu mesures 1m63… On ne me voyait plus, j’étais perdue dans le public (rires). J’avais ce besoin de m’immerger dans mon public, de le sentir, de voir qu’il était réel, que ce n’était pas un… Un hologramme ! (rires)
Quelle relation entretiens-tu avec ton public ? Une relation très familiale, encore une fois. J’aime essayer de me rappeler des prénoms. Je connais plusieurs de mes fans, sans être proches à proprement parler, j’essaie de toujours aller à leur rencontre. Je sais à quel point c’est difficile en ce moment. Donc voir les gens se déplacer, voir des familles entières dans des endroits où tu sais qu’il règne une certaine misère sociale, où tu sais que les gens font l’effort d’acheter des places de concert alors qu’ils ont peut être utilisé leur budget courses de la semaine pour cela, et bien ça me touche. D’autant que j’ai moi même grandi dans une famille modeste, et que je n’ai pas pu voir de concerts jusqu’à un certain âge parce qu’on n’avait pas forcément les moyens. Donc, quand je vois ce soutien, je suis très reconnaissante. Après tout, ce sont eux qui font qu’on est là et permettent aux artistes de continuer à faire leur métier. J’ai un profond respect pour les gens qui continuent d’acheter de la musique et de venir à des concerts et je me dois de le leur rendre.
Quels sont les titres les plus sollicités par le public ? Et bien, ils n’ont pas le choix (rires) ! Plus sérieusement, il y a des moments d’ébullition quand j’entonne « Ma Philosophie » ou bien « Où Je Vais », « Le Droit A L’erreur », les singles, en règle générale. Bon, c’est assez logique puisque forcément, ce sont des airs que le public a pu entendre régulièrement, qu’il connaît et peut donc chanter avec moi. Ca crée une certaine effervescence, contrairement à des titres moins connus. Tu sais, ce que je vais te dire va te paraître atroce, mais moi, quand je vais à un concert, je n’aime pas trop entendre des morceaux que je ne connais pas. Je pars ! C’est horrible hein (rires) ? Je suis un très mauvais public….
Et s’il t’arrivait la même chose ?! (rires) Bah écoute… Ce n’est pas grave, je crois qu’on a tous une manière très différente de vivre la musique. Il y a des personnes qui viennent me voir en concert, ils ne sourient pas, ils ne dansent pas… Et pourtant, parfois, ce sont les mêmes qui vont me dire, à l’issue du concert, « Oh mais j’ai adoré ! » Alors, que de mon côté, pendant tout le show, je vais me dire, « mais pourquoi ils sont venus ? Ils ont l’air de s’ennuyer… » C’est comme ça, il y a ceux qui regardent, tout simplement, et ceux qui se lâchent, qui crient ! Tu sais, quand je vais voir des humoristes, je ne ris pas pendant leur performance. Pas un éclat de rire pendant tout le show, puis à la fin, quand je vais boire un coup avec mes amis et qu’on en rediscute, c’est là que viennent les fous rires ! C’est quand même incroyable, tu imagines si tout le monde était comme moi ? Ils n’auraient plus de boulot (rires) ! Donc, pour te répondre, je ne me fie pas à ce genre de choses, tout le monde kiffe différemment.
Et de ton côté, quels titres préfères tu interpréter sur scène ? Et bien du coup, j’aime chanter les chansons qui font plaisir à mon public. Je me laisse porter et quand j’entends une euphorie sur un morceau, et bien du coup, je mets d’autant plus de cœur à le chanter. Après, selon les villes, selon les âges, les réactions varient. Dans certains concerts, le public va chanter en cœur un morceau qui n’est pourtant pas très connu. C’est quelque chose qui fait vraiment plaisir. Alors que dans d’autres endroits, le public ne chantera que les singles… Bon, ça va je dois avoir 8 ou 9 singles à mon actif, donc sur 1h45 de show, ça chante au moins pendant une demi-heure (rires). Pour le reste, c’est à moi d’aller chercher le public. Parfois, je teste, j’arrête de chanter et j’attends de voir si le public poursuit les paroles… Et des fois, ça ne chante pas du tout (rires) ! Ce n’est pas grave, je le prends bien et je continue. Je me dis qu’ils veulent juste écouter le titre et pas forcément le chanter.
On va à présent parler de ton album « Où Je Vais ». Une majeure partie des morceaux a été enregistrée en live, avec de vrais musiciens. C’est un choix personnel de ta part ? Oui, c’est exact, seuls deux morceaux sonnent plus électro et n’ont pas été enregistrés avec de vrais musiciens. A l’époque, j’achevais tout juste la tournée quand je suis entrée en studio. Du coup, quand j’ai entendu les premières versions des morceaux… Ca ne m’a pas plu. Je trouvais que ça manquait de vie, de teneur. Dans ma tête, je n’avais pas encore tourné la page de la tournée, j’avais besoin de sonorités plus « authentiques ».
Tu veux dire que tu as cherché à transmettre plus d’émotions et de sincérité ainsi ? Pas uniquement, parce que j’aime aussi ces sonorités électronisées, mais dans mes oreilles, à ce moment là, ça ne passait pas. Je ne vibrais pas autant, j’avais besoin d’enregistrer les morceaux avec des musiciens. D’ailleurs, c’était la première fois que j’avais un « vrai » batteur sur un album.
Clip “Je Me Sens Bien” (2010)
Est-ce que c’est la même équipe de musiciens qui te suit sur scène ? Pas du tout. J’enregistre toujours mes albums avec la même personne, Volodia (ndlr, Volodia a notamment travaillé avec Natasha St Pier et Pascal Obispo), c’est un tueur ! On est… « ames frères « (rires), lui aussi, il a ses artistes, avec qui il aime travailler. C’est quelqu’un en qui j’ai vraiment confiance, s’il me dit qu’il veut telle personne pour faire tel morceau, alors je le crois et je le suis.
Quand tu travailles sur un album, comment choisis tu tes collaborations, les thèmes que tu abordes ? Tu ne décides pas, tout se fait au feeling. J’ai d’ailleurs eu une grosse discussion cette semaine avec mon manager, mes musiciens, qui m’ont dit « où tu veux aller avec cet album? Il faut que tu prennes des risques ! » Mais c’est quoi prendre un risque, musicalement ? Est-ce qu’il faut, pour montrer que tu prends un risque, aller dans quelque chose qui ne te ressemble pas ? Ne te parle pas ? Personnellement, je ne sais pas qu’en penser, j’ai juste envie de faire ce que j’aime et ce que je sais faire. Je ne suis pas vraiment du genre à prendre des risques… Quoique, là pour mon dernier concert au Zénith, j’ai invité Rohff… Et Jean-Louis Aubert ! Deux univers complètement différents. Une partie du public ne va peut-être pas comprendre la présence de l’un, et inversement. Ca oui, c’est une sorte de risque.
Tu as composé une partie des textes de ton dernier album. Dans quel état d’esprit composes tu des chansons ? Comment trouves-tu l’inspiration ? Avec un Bescherelle et un dictionnaire de synonymes (rires) ! Plus sérieusement, j’essaye d’écrire oui. Je ne sais pas si j’excelle vraiment en la matière… Mais tant que les gens ne rient pas, ne me disent pas « Arf, Amel, ça fait quatre fois que t’utilises le mot amour dans le premier couplet. », je continue (rires). Quand je me mets à écrire, j’essaie de ne pas être trop bateau… D’un autre côté, je me considère comme « bateau » et ça ne me dérange pas. C’est quoi, être « bateau » ? Faire du déjà vu, du réchauffé ?
… Ou aussi être simple, aller à l’essentiel ? Alors, est ce que les gens, à force de trop chercher à ne pas être « bateau » n’en n’oublient justement pas d’être eux mêmes ? Quand tu veux dire à quelqu’un que tu l’aimes, tu lui dis « Je t’aime » tout simplement. Peut être que plus on complique, plus on perd en authenticité, en sincérité… C’est ce que je pense en tout cas. Du coup, j’écris avec cette simplicité.
J’ai cru comprendre que l’ensemble de tes textes s’inspire généralement de ton propre vécu… Oui, c’est très autobiographique. Par contre, je n’aime pas faire les explications de textes. Je considère que c’est déjà un effort de dire la vérité. Tu vois, si je veux raconter une histoire d’amour, par exemple, je ne veux pas que le public m’imagine dans la peau de la personne dépeinte dans la chanson. Certes, mes textes sont autobiographiques, je les chante avec sincérité, mais je ne veux pas qu’on me questionne sur le sens ou sur les petits détails, que les gens qui m’écoutent, se disent « donc elle a vécu ça ». Je préfère, au contraire, qu’ils s’imaginent, eux, dans la chanson, qu’ils s’identifient aux paroles. Je ne chante pas pour moi, je chante pour les autres surtout, pour que ceux qui m’écoutent se disent simplement « moi aussi, je l’ai vécu » « Ah ! Ca me rappelle mon histoire ou celle d’un proche. » Dans toute histoire, ce ne sont pas les faits en eux mêmes, qui sont durs, mais plus les émotions ressenties. Parfois, les émotions, les réactions sont tellement décalées par rapport aux faits. On n’est pas tous parés de la même manière pour vivre la vie. Donc, l’important n’est pas de raconter les faits mais les émotions qu’on ressent. C’est cela qui nous rapproche.
Sur cet album, tu as co-écrit tes textes avec Tunisiano. J’ai lu qu’une certaine complicité existait entre vous… Tu parlais tout à l’heure de « famille » et de convivialité, quand tu enregistres. J’imagine que c’est l’exemple parfait ? Tu veux nous en dire plus sur votre relation ? Et bien, c’est mon voisin. On est très amis, on se connaît bien. Ma meilleure amie est choriste des Sniper depuis dix ans. Du coup, on est une bonne équipe de potes. Là je viens d’emménager dans un nouveau quartier, à 500m de chez Tunisiano.
Tu as réalisé tout récemment un « duo virtuel » avec Elvis Prestley, une reprise de “Love Me Tender”, qui sort sur un album hommage, « Viva Elvis » (*). Comment tu t’es retrouvée sur ce projet ?
Bien, écoute, on te propose de chanter avec un des plus grands artistes que la terre ait porté, tu acceptes, tout simplement (rires). Quand on m’a proposé la collaboration, je me suis juste dit « Elvis. Prestley. Je le fais. » D’ailleurs, pour tout te dire, j’avais la même voix qu’au moment où je te parle quand j’ai enregistré le titre (ndlr, Amel Bent avait la voix très fatiguée lors de l’interview), et après coup j’étais vraiment triste. Comme je te le disais tout à l’heure, je suis vraiment dans l’humain, dans le partage, et là, faire ce morceau à titre posthume, ne pas le rencontrer, discuter avec lui ou simplement, avoir son ressenti sur mon travail, c’était assez dur… Je me suis dit « Mince, il n’entendra jamais ce morceau ! Et je ne saurais jamais ce qu’il a pensé de moi, de mon travail. »
“Amel Bent & Elvis Prestley – Love Me Tender” (Viva Elvis, 2010)
Quels sont tes projets pour l’année à venir ? Tu parlais de ton nouvel album, tout à l’heure… Oui, mon quatrième album que j’amorce tranquillement, quelques concerts à l’étranger également (dans les îles, notamment). Et j’ai aussi joué dans un téléfilm qui sera diffusé en Février 2011, sur TF1… Je ne sais pas encore si je vais le regarder en même temps que tout le monde (rires)… J’y campe un rôle surprenant, très différent de ce que le public connaît de moi… C’est un des rôles principaux. Mais Je n’en dis pas plus ! En tout cas, je suis vraiment pressée de voir ce que ça donne.
Comment t’es tu retrouvée sur le tournage de ce téléfilm ? J’ai été appelée, on m’a proposé le rôle. J’ai ensuite fait des essais et j’ai été prise. C’était assez impressionnant car totalement nouveau pour moi… Puis, c’est l’inconnu, tu arrives pour être castée, tu débarques dans une petite petite pièce toute blanche, tu te retrouves devant deux personnes, tu apprends deux scènes et les rejoues devant eux… Et voilà, terminé. J’étais très impressionnée. J’ai été contactée suite à ma participation dans l’émission « Panique Dans l’Oreillette ». Je ne sais toujours pas où ni comment ils vu le potentiel pour le rôle via cette émission… (rires).
Donc la fin de ta tournée, le téléfilm, le quatrième album… Ah je suis une femme active (rires) ! D’ailleurs, je me suis investie à 100% sur cette tournée. J’ai créé moi-même mes tenues, j’ai dessiné mon décor, etc. J’ai vraiment souhaité avoir un œil partout. Cette semaine, je dois me rendre chez Balmain pour faire ma robe sur mesure, pour le Zénith. J’ai même un plan pour peut être avoir une des robes de Beyoncé, réajustée à ma taille. Je suis en train de faire une autre combinaison avec le styliste des robes des Miss France, qui travaille également beaucoup dans le milieu du patinage artistique. J’ai aussi eu un très beau micro avec Sennheiser. J’ai pu le dessiner, décider des couleurs, rajouter des strass, etc. J’essaie vraiment de m’investir au maximum dans tout ce que j’entreprends. Avant, je n’osais pas m’investir dans des domaines où, selon moi, je n’avais pas les qualités ou l’expérience requises pour pouvoir donner un avis. Je suis vraiment très fière de ce show.
Pour conclure, qu’écoute Amel Bent, en ce moment ? Et bien, j’écoute des choses vraiment variées. Dernièrement, j’ai acheté des titres sur Itunes : “Asa – Jailer”, “Lady Gaga – Alejandro”, “Adele – Hometown Glory” et “Ne Yo – Champagne life” !
Très varié, en effet ! Et bien merci à toi Amel, on te souhaite le meilleur pour 2011 !
(*) Note : “Viva Elvis” est un projet international, de reprises d’Elvis Prestley, ré-enregistrées avec des artistes actuels, sélectionnés dans plusieurs pays différents. En l’occurrence, neuf artistes ont été choisis pour enregistrer, chacun de leur côté, une cover de “Love Me Tender”. Amel Bent a été choisie pour représenter la France, et il semblerait que sa version soit la version préférée au niveau international.
Discographie complète d’Amel Bent
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